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Stop au dioxyde de titane dans mon corps !

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Refusons cet additif inutile et dangeureux dans l'alimentation, les cosmétiques et les médicaments !

En participant à cette mobilisation en ligne, vous avez conscience que votre courriel est transmis aux cibles de la pétition et que vous recevrez ponctuellement les bilans de cette action ainsi que d’autres actions similaires en provenance de l’association Agir pour l’Environnement via son Courriel’Action. Désabonnement possible dans chaque courriel envoyé ou sur simple demande.

Pourquoi cette pétition ?

Obtenue de haute lutte, la suspension pour un an du dioxyde de titane dans l’alimentation arrive à son terme. Si sa suspension n’est pas prolongée après le 31 décembre, ce colorant dangereux composé de nanoparticules pourra de nouveau se retrouver dans nos assiettes ! Il y a urgence.
Une nouvelle étude alarmante vient pourtant d’apporter une nouvelle preuve de l’imprégnation de nos corps par cette substance au potentiel cancérigène : les nanoparticules composant le dioxyde de titane traversent le placenta de la femme enceinte et contaminent le corps jusqu’au fœtus !

Pour notre santé et celle des générations à venir, ce colorant doit être définitivement interdit !

En toute logique, le dioxyde de titane doit être aussi interdit dans tous les produits que nous ingérons comme les médicaments et les dentifrices !

Signons massivement cette pétition pour envoyer un message clair au gouvernement : nous ne voulons plus que nos corps payent le prix d’un manque d’évaluation et de contrôle des substances chimiques ! Nos corps et ceux de nos enfants n’ont pas à être pollués par une substance dangereuse et inutile !

Nous avons besoin de vos signatures pour faire pression sur les décideurs politiques et économiques et continuer à mener campagne. Nous porterons vos voix auprès du gouvernement jusqu’à ce que nous obtenions la garantie de la reconduction et de l’élargissement du moratoire sur le dioxyde de titane.


Le dioxyde de titane doit être définitivement interdit dans l’alimentation mais aussi dans les dentifrices et les médicaments !

Depuis le 1er janvier 2020, le dioxyde de titane est interdit dans l’alimentation pour une durée d’un an. Auparavant très courant dans les bonbons, chewing-gums, sauces, gâteaux, glaces, ce colorant ne peut plus être utilisé dans les produits commercialisés en France.

Cette suspension provisoire ne concerne malheureusement pas les autres produits qui en contiennent et que nous ingérons pourtant, volontairement ou non. Utilisé pour blanchir ou faire briller la pâte, on retrouve ce colorant dans la très grande majorité des dentifrices. Cette substance est massivement utilisée comme excipient (et non comme principe actif) dans plus de 4 000 médicaments : Doliprane, Spasfon, Efferalgan, Advil…. Attention, ceci ne doit pas justifier l’arrêt d’un traitement.

L’interdiction du dioxyde de titane dans l’alimentation fait suite à la publication d’une étude montrant que l’ingestion de dioxyde de titane peut entraîner des lésions pré-cancéreuses chez des rats. L’ANSES, l’agence sanitaire française, avait alors reconnu l’importance de cette étude et conclu à la nécessité d’appliquer le principe de précaution.

Le dioxyde de titane : un colorant dangereux et inutile

Le dioxyde de titane, ou TiO2, est un pigment blanc, issu d’un minéral, se présentant sous forme de poudre.

Il sert à colorer, opacifier ou à faire briller une préparation.

Il est massivement utilisé dans l’alimentaire en tant qu’additif alimentaire sous l’appellation E171 dans les bonbons, chewing-gums, sauces, glaces…. En cosmétiques, on le retrouve sous l’appellation CI 77891 dans les dentifrices, crèmes solaires, maquillage, gels douche, crèmes… On le retrouve aussi comme excipient dans plus de 4 000 médicaments.

Et les nanoparticules ?

Le dioxyde de titane est plus ou moins composé de nanoparticules. Les nanoparticules sont des particules extrêmement petites, qui appartiennent à l’échelle des atomes. Depuis une vingtaine d’années, les nanotechnologies permettent de miniaturiser les substances chimiques pour leur conférer des propriétés nouvelles et puissantes … mais peu maîtrisées et non évaluées. Le fait que ces substances soient si petites facilite aussi leur franchissement des barrières physiologiques (placenta, cerveau, intestins…). Résultat : on fait aujourd’hui le constat que les nanoparticules ont déjà massivement contaminé le corps humain et l’environnement sans que les autorités publiques sachent les contrôler et en mesurer les conséquences ! Agir pour l’Environnement demande un moratoire sur les nanotechnologies tant que leur innocuité n’a pas été démontrée.

Pourquoi il est urgent d’interdire le dioxyde de titane !

  • La liste d’études scientifiques démontrant la contamination de nos corps par cette substance ne cesse de s’allonger. Dernière étude en date, l’étude de l’INRAE montre que le dioxyde de titane peut traverser le placenta de la femme enceinte et atteindre le fœtus. La littérature scientifique avait auparavant démontré que les nanoparticules de dioxyde de titane franchissent les barrières physiologiques des intestins et du cerveau et qu’elles peuvent s’accumuler dans le foie et la rate.
  • Quant à sa toxicité, les preuves s’accumulent. En 2017, l’INRA avait mis en évidence le développement de lésions précancéreuses dans le colon et des atteintes au système immunitaire chez des rats. D’autres effets toxiques ont été démontrés sur le foie, les ovaires et les testicules.
  • L’agence sanitaire française, l’ANSES s’est prononcée en faveur de la suspension du dioxyde de titane lorsqu’il est ingéré. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’a classé comme cancérigène probable lorsqu’il est inhalé.
  • Nous ne pouvons malheureusement pas faire confiance au système européen d’évaluation des substances chimiques, très clairement défaillant et en prise avec les intérêts du lobby de la chimie.
  • La grande majorité des eurodéputés a demandé le 7 octobre à la Commission européenne d’interdire le dioxyde de titane dans l’alimentation.
  • La présence des nanoparticules dans les biens de consommation est cachée au consommateur : les industriels rechignent à respecter la loi les obligeant à les mentionner sur l’emballage.

Depuis 2016, Agir pour l’Environnement en première ligne pour faire interdire le dioxyde de titane !

En 2016, publication des tout premiers tests en laboratoire apportant la preuve irréfutable que des nanoparticules sont présentes dans nos aliments à notre insu. La démonstration a été faite que les industriels ne respectaient pas la loi les obligeant à mentionner leur présence sur l’emballage. Une première en Europe !

> Le sujet entre dans le débat public.

Nombreuses enquêtes pour démontrer la présence hors-la-loi des nanoparticules dans les produits alimentaires, les dentifrices et plus récemment dans les crèmes solaires.

> Enquêtes en magasins, publication de listes noires, financement et publication de tests en laboratoire…

Interpellations régulières des autorités publiques : actions de déballage de produits devant le siège, pétitions, rencontres, tribunes dans les médias…

> Depuis 2017, la Répression des Fraudes (DGCCRF) mène enfin des inspections auprès des industriels qui ne respectent pas la loi sur l’étiquetage dans les secteurs alimentaires et cosmétiques.

> Les « Etats Généraux de l’alimentation » en 2018 ont débouché sur la décision de suspendre en 2020 le dioxyde de titane dans l’alimentation.

> Création d’un groupe de travail scientifique sur les nanoparticules dans l’alimentation à l’ANSES. Le rendu final est attendu pour fin 2020.