Dans les mois qui viennent, la Commission européenne risque d’exclure les nouveaux OGM des réglementations existantes qui nous ont protégées ces 20 dernières années.
Actuellement, tous les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) sont soumis à une évaluation des risques pour la santé humaine et l’environnement, ainsi qu’à une obligation de transparence, de traçabilité, et d’étiquetage sur produits. Cette réglementation permet un contrôle strict des autorisations de culture et de commercialisation des OGM.
La Commission européenne, poussée par les lobbies des semenciers et de l’agro-chimie, travaille à exclure les nouveaux OGM de ces législations.
Or, les nouveaux OGM ne sont ni plus durables ni plus à même de s’adapter aux changements climatiques que les OGM précédents. Leur impact est encore méconnu et ils risquent de se retrouver dans la nature, et dans nos assiettes, de manière complètement incontrôlée.
La déréglementation des nouveaux OGM empêcherait les agriculteurs, les producteurs de denrées alimentaires, les détaillants et les citoyens d’opter pour des choix sans OGM. Cela menace également la biodiversité.
Aujourd’hui, il n’existe aucun argument recevable en faveur d’une exclusion des nouveaux OGM de la réglementation existante.
Ce que nous demandons : notre gouvernement et nos eurodéputés français doivent adopter une position ferme contre toute tentative d’exclure les nouveaux OGM des réglementations européennes existantes sur les OGM. Nous souhaitons également un maintien des contrôles de sécurité et un étiquetage obligatoire afin de garantir la sécurité de nos aliments, la préservation de la biodiversité ainsi que notre liberté de choix.
